mercredi, février 22, 2006

Les glaciers fondent...

et les esquimaux sont côtés en Bourse

C'est quoi la différence...

Un jour, j'ai demandé à un Cubain d'un certain grade quelles définitions il donnait à "gauche" et "droite". Il m'a répondu à peu près ceci : "hum... pour moi, un réactionnaire, c'est quelqu'un qui sait que des dizaines de milliers d'enfants meurent de faim chaque jour et trouve que c'est dans l'ordre des choses. Un conservateur, c'est quelqu'un qui sait que des dizaines de milliers d'enfants meurent de faim chaque jour et trouve qu'on fait ce qu'on peut. Un socialiste, c'est quelqu'un qui sait que des dizaines de milliers d'enfants meurent de faim chaque jour et qui trouve qu'on devrait faire un effort. Un communiste, c'est quelqu'un qui sait que des dizaines de milliers d'enfants meurent de faim chaque jour et qui est prêt à faire pour ces enfants la même chose qu'il ferait pour ses propres enfants."

Utopies-romanes



Pour ces mots qui vibrent,
pour cet autre qui cherche à vivre,
à se construire autrement,
en bas à gauche,
toujours sur ce che-main
TEnant sur un fil indien,
respirant l'inattendu...

Tout pour tous,
et nos rêves féconds,
et nos utopyromanes de joie,
enflammons le désespoir,
FAisons peur à la peur,
à quand le désir ?
à quand l'avenir prometteur ?
à quand l'amour ?
à quand la lutte pour l'humanité ?
vivre ensemble est notre pari le plus beau, le plus fou aussi,
à quand la parole qui réenchante ?

REnouons les nous,
dénouons les noeuds,
le grand jeu des Je-Nous,
articulons NOus,
Conjugons nos vies au pluriel,
Lions-nous,
de Liens,
de ponts,
de galerie souterraines en passerelles,
de souvenir en espoir,
d'ouvertures curieuses,
en écoute,
avec le doute, les erreurs, les illusions,
avec l'humilité, la simplicité, l'honneteté,

Brandissons nos vies et revendiquons nos voies
de secours,
de recherche,
de détresse,
de garage,
de voyages,

Rien ne se passe mais tout peut arriver,
Rien ne bouge,
mais tout peut s'écrouler,
Oui tout peut s'écourter,

alors soyons NOus et devenons nos utopies...

mercredi, février 15, 2006

Le radeau embarque...: "C'est par où, c'est par l'art" (Bernard Lubat)



Ce blog est une expérience étrange...
Je viens de le créer sans le vouloir au départ, en voulant m'inscrire pour la première fois sur le blog de Ju qui a mis les voiles sur le Japan.
Comme quoi, ces trucs, on y tombe dedans même quand on croit que cet espace virtuel n'est que le miroir narcissique d'individus qui osent penser que des personnes peuvent s'intéresser à ce qu'ils écrivent...

Et maintenant que c'est fait, que ce truc a pris forme, c'est comme si ça devenait un Jeu et pas qu'un "Je"...
C'est comme un défi qui fait fi des "On dit que"...
Et si ce pouvait être un espace de projection pas de moi en tant que moi mais de moi comme miroir de ces autres qui m'habitent, comme miroir déformants de leurs histoires, de ces rencontres, qui donnent envie tout simplement de les faire partager, de vive voix, par téléphonne, par mail, et pourquoi pas par blog....

Ce blog, ou plutôt ce radeau, est aussi un espace de mémoire virtuelle, des fois que l'amnésie me guette, nous guette, dès fois que les écrits brulent, et que les paroles s' envolent...

En attendant le bug final, ce radeau pourrait être un lieu poétique et politique, un peu un vide grenier coincé entre l'étage du réel et celui du rêve, un lieu à défricher, un lieu où la crasse n'a pas besoin de karcher mais de caresse, un recoin où ça sent bon l'odeur du tanné, un poil fanné, alors que dehors ça pue l'or Noir et que ça pèle sec...

Une petite pièce pleines de mâts sans maison, où l'on rentre car on sait qu'il y fait bon lire des mots, juste des mots lire...
Un espace flottant, un espèce de radeau à la dérive des rêves...

Souffle le Vent d'Oc, Souffle le Vent d'Ange Heureux,
A Fond dans les voiles,
Embarquement immédiat,
Peut être un besoin d'évasion,
Peut être le radeau qui fera tomber le rideau,
Peut être aussi le gros râteau, si le radeau radote...

En tous cas...

"Le chemin nous fait et nous ferons le chemin"

Que pasa por la calle ??

Bienvenidos a todos

Ici est le début,
Ici est le débat,
les ébats sans buts
les obus,
les abus,

Peut être qu'ici c'est moi qui écrit,
qui s'écrie,

Mais Pourquoi
et Pour qui ???